Pour avoir violemment battu sa chienne, un homme dans la vingtaine a été condamné à une peine de prison de 7 mois.

Il s’agirait de l’une des peines les plus lourdes imposées dans un cas de cruauté contre un animal, estime la Société protectrice des animaux (SPCA) de Montréal qui a fait enquête dans cette affaire après un signalement citoyen.

Il y a environ un an, les agents de protection animale du Bureau des enquêtes de la SPCA ont retrouvé la jeune chienne surnommée Angie dans un « état lamentable. »

L’animal était léthargique, avec un œil perforé, près de la moitié de ses dents étaient fracturées et il avait une plaie ouverte sur le crâne. La chienne a immédiatement été saisie, puis transportée d’urgence au Centre Vétérinaire Laval où de multiples fractures furent répertoriées et des soins d’urgence prodigués.

Des accusations criminelles ont été déposées contre l’homme.

Il a plaidé coupable à la Cour municipale de Montréal le 7 décembre dernier d’avoir, à deux reprises le 10 janvier 2021, volontairement causé une douleur, une souffrance ou une blessure inutile à un chien et de ne pas lui avoir fourni des soins convenables.

En plus des 7 mois de détention, il lui est maintenant interdit d’être propriétaire d’un animal, d’en avoir la garde ou le contrôle ou même d’habiter un lieu où se trouve un animal et ce, pendant une période de 15 ans.

Malgré cela, la directrice du Bureau des enquêtes de la SPCA de Montréal, Chantal Cayer, rappelle que cette peine, élevée pour le Québec, est « toutefois nettement en deçà de celles rendues, pour des faits similaires, dans les autres provinces canadiennes. »

Quant à Angie, après avoir reçu de nombreux traitements médicaux, elle a été adoptée « par une famille aimante », souligne la SPCA.

À voir en vidéo

Source